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Sandra SANSEVERINO

Artiste plasticienne

 

Sandra Sanseverino, naît en 1971 dans la province de Buenos Aires, Argentine. De nationalité : italo- argentine, elle réside en France depuis septembre 2003. Elle est diplômée pour la recherche en art moderne et contemporain par l'Université de Barcelone. En 1995, elle obtient le titre de Professeur de Peinture à l'École Nationale des Beaux-Arts "Prilidiano Pueyrredon" à Buenos Aires. Elle se forme comme artiste peintre à l’Atelier de Peinture et Dessin de l'artiste visuel Guillermo Cuello entre 1992 et 1996. Elle réalise un cours de peinture et critique avec l'artiste peintre Luis Felipe Noé et de dessin à l'encre de Chine avec l’artiste Hermenengildo Sabat à Buenos Aires.

Sa peinture oscille entre noir et blanc. Sa recherche artistique et spirituelle se concentre sur l’abstraction des matériaux autour de formes simples (lignes, carrés…) au plus près de la réalité du tableau.

 

Site internet :

 

http://www.sandrasanseverino.com

 

 

Texte de présentation de la peinture de Sandra Sanseverino :

 

NUITS ENTRECROISÉES de Bruno Duborgel. Extrait.

« Travailler, délivrer, méditer et manifester les puissances visuelles de la vaste gamme pigmentaire de la matière noire s'ouvrant sur une fréquentation de l'invisible, et nouer cette démiurgie chromatique du nocturne à quelques schèmes spatiaux (la verticalité, l'élévation, l'entrecroisement...) privilégiés mais pratiqués avec grande variété, souplesse et finesse : ainsi pourrait-on, en simplifiant, désigner les cadres majeurs dans lesquels l'artiste concentre, avec ascèse, les actes de son exploration créatrice. Ici, trois flammes noires douces, ou jets bitumés plats, s'élèvent au sein d' une nuit debout et veloutée ; là, une verticalité centrale ouverte, éclairée de gris, des modalités d'anthracite et des traces blanches, exalte une nappe nocturne dense et s'environne des croisements d'une sorte de grille irrégulière et desserrée comme un filet distendu ; ailleurs, des carreaux dérégulés agencent un improbable vitrail d'échos de nuits et des lueurs... Certaines toiles sont légendées Arbres, d' autres se suffisent d'un Sans titre, mais toutes sont habitées d'un enjeu de sens, sont irréductibles tant à la vacuité d'un simple jeu plastique formel qu'à un symbolisme bavard et simpliste. Elles nous donnent alors à vivre une expérience sensible et spirituelle dense et étagée -qui va de la sensualité à un genre du sublime ; d'un sentiment de nature vivant, faite des rythmes forestiers sombres, dressés et embranchés, à des signes de type «religieux» (croisements, croix, grille, indices de l'homme ou d'ossature et d'unité de l'univers, mouvements d'assomption, d'éclairement, de recouvrement, de dévoilement, etc.) mais désenclavés de toute obédience locale, haussés, au statut de symboles ouverts et universels. Ultime retentissement : un effet de sacralité et de silence «mystique». S'entrecroisent, se magnifient et se vivifient réciproquement dans les peintures de Sandra Sanseverino, la nuit de la nature et celle des mystiques. (Et l'on se souvient que l'artiste habita plusieurs années, dans son Argentine natale, une demeure située en pleine forêt, et qu'elle est mentalement imprégnée par les écrits de Thèrese d'Avila, de Jean de la Croix et de Maître Eckhart). »

 

 

Exemples d'oeuvres :

 

 

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